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Risque Modéré

SCPI (Société civile de placement immobilier)

Les SCPI ne sont pas cotées en Bourse. Leur valorisation dépend de la qualité du patrimoine géré et de leur rentabilité.

Une société civile de placement immobilier (SCPI) permet d’investir dans l’immobilier, principalement d’entreprise, tout en évitant à l’épargnant une gestion au quotidien et en permettant une diversification incomparable. Ce placement est adapté pour percevoir des revenus réguliers.

Le capital est-il garanti ?

Non, il n’est pas garanti : vous n’êtes pas à l’abri d’une baisse des prix.

L’argent est-il disponible ?

La SCPI est-elle à capital fixe ou variable ? Dans le premier cas, pour revendre sa part, il faut trouver un acheteur sur le marché secondaire. L’épargnant doit s’inscrire auprès de la société de gestion en définissant un prix de vente souhaité. Dans le second, la société de gestion vous rachètera vos parts si elle trouve un autre souscripteur. Difficile en période de crise immobilière. Avec les SCPI fiscales Scellier, vous vous engagez à conserver vos titres neuf ans après la signature du dernier bail signé par la société. Soit, en pratique, environ douze ans.

Combien ça rapporte ?

Les SCPI rapportent un revenu versé par trimestre. Autour de 6 % pour les SCPI de bureaux, entrepôts et murs de magasins. Seulement 3 à 4 % pour les SCPI de logements. La performance globale inclut ces loyers, mais aussi la valorisation annuelle des immeubles.

Quelle est la règle fiscale ?

Hors plus-value, la fiscalité s’applique en fonction des revenus touchés. Ces derniers sont de deux ordres : les revenus financiers dus aux placements de trésorerie de la SCPI sont imposés au taux de 30,1 % ou soumis à l’impôt sur le revenu. Les revenus fonciers, majoritaires, sont taxables à l’impôt sur le revenu selon deux régimes. Le microfoncier s’applique s’ils ne dépassent pas 15 000 euros dans l’année. Il faut aussi être propriétaire en direct d’un bien donné en location nue. En revanche, il ne faut pas être propriétaire d’un bien placé sous l’un des régimes fiscaux spécifiques (Périssol, Besson, Robien, Borloo, Malraux ou monuments historiques), hors Scellier !
Avec ce régime, les loyers sont imposables sur 70 % de leur montant au barème progressif de l’impôt sur le revenu et sont soumis aux prélèvements sociaux au taux de 12,1 %. Le deuxième système s’adresse aux propriétaires bailleurs supportant de fortes charges. Avec le régime des frais réels, vous déduisez la totalité de ces derniers. Les prélèvements sociaux sont également dus au taux de 12,1 %.

Où souscrire ?

Auprès de votre banque, de certaines compagnies d’assurances, des sociétés de gestion ou des conseillers en gestion de patrimoine.