//
vous lisez...

Placement sans risque

Comprendre les obligation à taux variable

Ces emprunts offrent une meilleure protection du capital que les obligations à taux fixe, mais aucune sécurité sur les revenus.

Une obligation représente une dette à l’égard de l’investisseur. L’émetteur peut être l’Etat, une entreprise publique, ou une société privée. Sur une obligation à taux variable, il s’engage à verser un revenu calculé tous les trimestres, semestres ou ans, en fonction des taux de rendement pratiqués sur le marché au cours d’une période de référence précédant le versement du coupon. Puis à rembourser sa dette au terme.

Le capital est-il garanti ?

Le porteur est assuré d’être remboursé aux conditions prévues dans le contrat initial. Son risque se limite à la faillite de l’émetteur.

L’argent est-il disponible ?

Pas besoin d’attendre l’échéance d’une obligation pour récupérer son argent : ces titres se négocient en Bourse. Le cours de l’obligation à taux variable est peu sensible à l’évolution des taux d’intérêt, car le coupon s’aligne sur les conditions des marchés financiers. Le plus souvent, les obligations sont toutefois remboursées à leur terme.

Combien ça rapporte ?

La rémunération d’une obligation à taux variable est fixée par rapport à un indice de référence majoré d’une marge pour l’investisseur. Le plus souvent, il s’agit d’un taux servant de référence sur le marché monétaire ou sur le marché obligataire. Les baromètres les plus fréquents pour les emprunts reposant sur des échéances longues sont le taux moyen des emprunts d’Etat (TME), le taux annualisé du marché obligataire (TMO) ou encore le taux d’échéance constante (TEC). Pour les échéances courtes, l’Eonia tient souvent la corde. Il équivaut au loyer de l’argent au jour le jour. L’Euribor un mois, trois mois ou un an peuvent aussi être exploités. Ils correspondent au taux offert entre les banques lorsqu’elles s’échangent de l’argent entre elles. A noter : de plus en plus d’emprunts sont indexés sur l’inflation.

Quelle est la règle fiscale ?

Les coupons des obligations et les primes de remboursement, c’est-à-dire les gains réalisés au terme, sont imposés de la même façon. Avant le versement de ces revenus, vous pouvez opter pour le prélèvement libératoire forfai taire de 18 %, majoré de 12,1 % de taxes sociales. Mais vous pouvez aussi porter vos gains sur votre déclaration de revenus. Ils seront alors taxés à votre taux marginal d’imposition. Les prélèvements sociaux de 12,1 % auront, eux, été perçus à la source lors de l’encaissement par l’établissement payeur.
Si vous vendez avant terme, les plus-values sur obligations sont imposées si le foyer fiscal a cédé pour plus de 25 730 euros en 2009 (25 830 euros en 2010), hors primes de remboursement. Dès franchissement, la totalité des gains est imposée au taux forfaitaire de 18 %, plus 12,1 % de prélèvements sociaux dus à l’automne. A compter de 2010, les prélèvements sociaux devraient être perçus dès le premier euro.

Où souscrire ?

Dans votre agence bancaire ou chez votre courtier en ligne.